Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés du troisième trimestre 2024.

L’ÉCONOMIE

Inflation : Au Canada, l’inflation est passée de 8,1 % à son pic de l’été 2022 à 2,0 % au 31 août 2024. Aux États-Unis, elle est passée de 9,1 % à son pic à 2,5 % sur la même période.  Taux directeurs : Depuis juin 2024, la Banque du Canada a baissé trois fois son taux directeur de 0,25 %, le faisant passer de 5,0 % à 4,25 %. Aux États-Unis, la FED (Réserve Fédérale des États-Unis) a causé une certaine surprise en baissant de 0,50 % son taux directeur en septembre. La diminution importante de l’inflation combinée à une augmentation du chômage a contribué à cette décision. Plusieurs autres baisses sont attendues, mais la FED voudra sûrement éviter que l’inflation reparte à la hausse si celles-ci étaient trop importantes et rapides.  Récession : On note déjà un ralentissement important de la croissance économique canadienne. Sur un an, la progression du produit intérieur brut (PIB) est de 1,5 %, comparativement à 4,6 % à l’été 2022. Si une récession devait survenir au Canada, elle serait possiblement de faible ampleur étant donné la croissance importante de la population canadienne (immigration) qui permet de stimuler l’économie. De plus, le cycle de diminution de taux aidera probablement l’économie canadienne.  Du côté américain, on note aussi un ralentissement économique, mais plusieurs investisseurs croient que la récession sera évitée. C’est pourquoi le cycle de diminution de taux a commencé avec un délai de 3 mois avec le Canada. 

LES MARCHÉS

Actions : Les conditions économiques énoncées ci-haut ont entraîné des résultats très positifs.   L’indice des actions mondiales tous pays a enregistré un rendement de 5,3 % (en dollars canadiens). Contrairement aux deux premiers trimestres de 2024 où le thème de l’intelligence artificiel était le principal responsable des hausses, une majorité de secteurs et de titres ont contribué positivement au troisième trimestre.  De son côté, l’indice des actions mondiales faible capitalisation a également très bien performé (8,2 % en dollars canadiens) tout comme le principal indice canadien (S&P/TSX) qui a affiché une excellente performance de 10,5 %.   Obligations : On a assisté à une baisse rapide des taux obligataires, car les acteurs du marché anticipent des assouplissements supplémentaires (baisse des taux directeurs) par les banques centrales et un ralentissement économique. Ainsi, l’indice obligataire universel FTSE Canada a affiché un rendement très positif de 4,5 %. 

LES PERSPECTIVES 2024-2025 

Équilibre : Le marché anticipe plusieurs autres baisses des banques centrales en 2024 et 2025, poussant les investisseurs à anticiper qu’un juste équilibre entre la croissance économique et l’inflation sera trouvé.  *Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés du troisième trimestre 2024.

L’ÉCONOMIE

Inflation : Au Canada, l’inflation est passée de 8,1 % à son pic de l’été 2022 à 2,0 % au 31 août 2024. Aux États-Unis, elle est passée de 9,1 % à son pic à 2,5 % sur la même période. 

Taux directeurs : Depuis juin 2024, la Banque du Canada a baissé trois fois son taux directeur de 0,25 %, le faisant passer de 5,0 % à 4,25 %.

Aux États-Unis, la FED (Réserve Fédérale des États-Unis) a causé une certaine surprise en baissant de 0,50 % son taux directeur en septembre. La diminution importante de l’inflation combinée à une augmentation du chômage a contribué à cette décision. Plusieurs autres baisses sont attendues, mais la FED voudra sûrement éviter que l’inflation reparte à la hausse si celles-ci étaient trop importantes et rapides. 

Récession : On note déjà un ralentissement important de la croissance économique canadienne. Sur un an, la progression du produit intérieur brut (PIB) est de 1,5 %, comparativement à 4,6 % à l’été 2022. Si une récession devait survenir au Canada, elle serait possiblement de faible ampleur étant donné la croissance importante de la population canadienne (immigration) qui permet de stimuler l’économie. De plus, le cycle de diminution de taux aidera probablement l’économie canadienne. 

Du côté américain, on note aussi un ralentissement économique, mais plusieurs investisseurs croient que la récession sera évitée. C’est pourquoi le cycle de diminution de taux a commencé avec un délai de 3 mois avec le Canada. 

LES MARCHÉS

Actions : Les conditions économiques énoncées ci-haut ont entraîné des résultats très positifs.  

L’indice des actions mondiales tous pays a enregistré un rendement de 5,3 % (en dollars canadiens). Contrairement aux deux premiers trimestres de 2024 où le thème de l’intelligence artificiel était le principal responsable des hausses, une majorité de secteurs et de titres ont contribué positivement au troisième trimestre. 

De son côté, l’indice des actions mondiales faible capitalisation a également très bien performé (8,2 % en dollars canadiens) tout comme le principal indice canadien (S&P/TSX) qui a affiché une excellente performance de 10,5 %.  

Obligations : On a assisté à une baisse rapide des taux obligataires, car les acteurs du marché anticipent des assouplissements supplémentaires (baisse des taux directeurs) par les banques centrales et un ralentissement économique. Ainsi, l’indice obligataire universel FTSE Canada a affiché un rendement très positif de 4,5 %. 

LES PERSPECTIVES 2024-2025 

Équilibre : Le marché anticipe plusieurs autres baisses des banques centrales en 2024 et 2025, poussant les investisseurs à anticiper qu’un juste équilibre entre la croissance économique et l’inflation sera trouvé. 

*Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

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