Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés du deuxième trimestre 2024.

L’économie

Inflation : Les hausses de taux d’intérêt des banques centrales des dernières année ont eu un impact positif sur l’inflation mondiale qui se situe maintenant bien en-dessous du sommet de l’été 2022. Au Canada, celle-ci est passée de 8,1 % au pic à 2,9 % au 30 juin 2024. Taux directeurs : La fin du resserrement monétaire (c’est-à-dire de la hausse des taux des banques centrales) est arrivée et les acteurs du marché anticipent maintenant quelques baisses à venir. Le 5 juin 2024, la Banque du Canada a annoncé une baisse de 0,25 % de son taux directeur. Elle devenait ainsi la première banque centrale du G7 à réduire son taux. À noter que le cycle de hausse du taux directeur au Canada avait débuté en mars 2022. Dans les autres pays du G7, le moment approprié pour réduire les taux reste incertain car l’inflation continue d’évoluer à un niveau jugé trop élevé. Ces banques centrales veulent éviter que l’inflation reparte à la hausse avec des baisses de taux trop importantes et rapides. Récession : On note déjà un ralentissement important de la croissance économique canadienne. Sur un an, la progression du produit intérieur brut (PIB) est de 1,1 %, comparativement à 4,6 % à l’été 2022. Une récession au Canada est probable, mais possiblement de faible ampleur étant donné la bonne situation de l’emploi. De plus, le cycle de diminution de taux aidera possiblement l’économie canadienne. Du côté américain, on note aussi un ralentissement économique, mais plusieurs investisseurs croient que l’économie américaine saura éviter la récession (2 trimestres consécutifs de PIB négatif). C’est pourquoi le cycle de diminution de taux sera probablement retardé à la fin 2024.

Les marchés

Actions : Les conditions économiques énoncées plus haut ont entraîné des résultats contrastés selon les indices. L’indice des actions mondiales tous pays a enregistré un rendement de 4,0 % (en dollars canadiens). Comme en 2023, les titres liés au thème de l’intelligence artificielle sont responsables d’une grande proportion de la progression de cet indice. À l’opposé, l’indice des actions mondiales faible capitalisation a obtenu une performance de -1,6 % (en dollars canadiens) et le principal indice canadien (S&P/TSX) a affiché une performance de -0,5 %. Obligations : On assiste à une baisse des taux obligataires car les acteurs du marché anticipent des assouplissements (baisse des taux directeurs) par les banques centrales et un ralentissement économique. Ainsi, l’indice obligataire universel FTSE Canada a affiché un rendement positif de 0,9 %.

Les perspectives 2024

Équilibre : Plusieurs banques centrales ont réagi de façon « musclée » en 2022-2023 en augmentant leur taux d’intérêt pour réduire l’inflation, ce qui a fonctionné et redonné de la confiance aux investisseurs. Le marché anticipe quelques baisses des banques centrales en 2024. Aussi, les investisseurs anticipent qu’un juste équilibre entre la croissance économique et l’inflation sera trouvé. *Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés du deuxième trimestre 2024.

L’économie

Inflation : Les hausses de taux d’intérêt des banques centrales des dernières année ont eu un impact positif sur l’inflation mondiale qui se situe maintenant bien en-dessous du sommet de l’été 2022. Au Canada, celle-ci est passée de 8,1 % au pic à 2,9 % au 30 juin 2024.

Taux directeurs : La fin du resserrement monétaire (c’est-à-dire de la hausse des taux des banques centrales) est arrivée et les acteurs du marché anticipent maintenant quelques baisses à venir.

Le 5 juin 2024, la Banque du Canada a annoncé une baisse de 0,25 % de son taux directeur. Elle devenait ainsi la première banque centrale du G7 à réduire son taux. À noter que le cycle de hausse du taux directeur au Canada avait débuté en mars 2022.

Dans les autres pays du G7, le moment approprié pour réduire les taux reste incertain car l’inflation continue d’évoluer à un niveau jugé trop élevé. Ces banques centrales veulent éviter que l’inflation reparte à la hausse avec des baisses de taux trop importantes et rapides.

Récession : On note déjà un ralentissement important de la croissance économique canadienne. Sur un an, la progression du produit intérieur brut (PIB) est de 1,1 %, comparativement à 4,6 % à l’été 2022. Une récession au Canada est probable, mais possiblement de faible ampleur étant donné la bonne situation de l’emploi. De plus, le cycle de diminution de taux aidera possiblement l’économie canadienne.

Du côté américain, on note aussi un ralentissement économique, mais plusieurs investisseurs croient que l’économie américaine saura éviter la récession (2 trimestres consécutifs de PIB négatif). C’est pourquoi le cycle de diminution de taux sera probablement retardé à la fin 2024.

Les marchés

Actions : Les conditions économiques énoncées plus haut ont entraîné des résultats contrastés selon les indices.

L’indice des actions mondiales tous pays a enregistré un rendement de 4,0 % (en dollars canadiens). Comme en 2023, les titres liés au thème de l’intelligence artificielle sont responsables d’une grande proportion de la progression de cet indice.

À l’opposé, l’indice des actions mondiales faible capitalisation a obtenu une performance de -1,6 % (en dollars canadiens) et le principal indice canadien (S&P/TSX) a affiché une performance de -0,5 %.

Obligations : On assiste à une baisse des taux obligataires car les acteurs du marché anticipent des assouplissements (baisse des taux directeurs) par les banques centrales et un ralentissement économique. Ainsi, l’indice obligataire universel FTSE Canada a affiché un rendement positif de 0,9 %.

Les perspectives 2024

Équilibre : Plusieurs banques centrales ont réagi de façon « musclée » en 2022-2023 en augmentant leur taux d’intérêt pour réduire l’inflation, ce qui a fonctionné et redonné de la confiance aux investisseurs. Le marché anticipe quelques baisses des banques centrales en 2024. Aussi, les investisseurs anticipent qu’un juste équilibre entre la croissance économique et l’inflation sera trouvé.

*Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

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